LES PHARES À VISITER
Aujourd’hui un réel engouement pour préserver les phares bretons c’est installé. Tant pour sauvegarder la richesse de la région avec ces monuments remplis d’histoire, tant pour pouvoir venir explorer la diversité de ces édifices, de nombreuses associations sont mises en place afin de restaurer les derniers phares et continuer de faire vivre le patrimoine breton. C’est grâce à leur engagement, qu’il est encore possible aujourd’hui de venir les découvrir.
Curieux ou curieuse de découvrir leurs intérieurs ? Retrouvez ici ceux encore possible de visiter !
LE PHARE SAINT-MATHIEU
Concentré en Bretagne dans la commune de Plougonvelin, face à la mer se trouve le phare de Saint-Mathieu. Edifié en 1835, il est haut de 37m. À ses côtés, se dressent les ruines d’une abbaye et un joli phare blanc et rouge. Avant sa construction, afin de guider les bateaux, un feu à la pointe du clocher de l’abbaye avait même été mis en place.
Montez jusqu’à son sommet, en empruntant ses 163 marches afin de venir le visiter en saison et pendant les vacances de la Toussaint et de Noël.
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LE PHARE DU CAP FRÉHEL
Hissé sur la pointe du Cap Fréhel, une tour Vauban fut d’abord édifiée en 1702. Elle fut remplacé par un phare, bâti par Léonce Reynaud, et mis en service en 1847. Cependant, la Seconde Guerre Mondiale a ravagé ce phare.
Le phare du Cap Fréhel actuellement présent, fût reconstruit de 1946 à 1951.
Grimpez jusqu’à son sommet pour venir observer le site naturel du Cap Fréhel ainsi que le Fort La Latte, d’avril à novembre.
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LE PHARE PEN-MEN
Bâti sur la pointe de Pen-Men, sur l’île de Groix, il se distingue par sa couleur noire et blanche. Il fût construit en 1839, à la suite d’un précédent monument qui avait été détruit par la foudre.
Il peut se visiter lors des Journées Européennes du patrimoine ou lors des évènements exceptionnels.
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LA MAISON-PHARE DE L’ÎLE WRAC’H
Située sur une île de l’Aber-Wrac’h, l’un des trois abers du Finistère nord, la maison-phare fût construite en 1845 pour faciliter l’accès dans le chenal. Longuement restée inoccupée après le départ des gardiens, c’est dix ans après que l’association IPPA (Îles et Phares du Pays des Abers) décide de l’occuper en exposant des œuvres d’art durant la période estivale.
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LE PHARE DE L’ÎLE VIERGE
Survolant l’île du haut de ses 82m, le phare de l’Île Vierge se distingue avec sa silhouette grise et allongée. Dans son ombre, on peut apercevoir un deuxième phare de 33m de hauteur, avec une façade blanche. Construit en 1845, sa petite portée avait été jugée insuffisante. Le projet de construire un plus grande phare est alors mis en place en 1897. C’est alors que le phare de l’Île Vierge naît et s’allumera en 1902, pour ensuite être automatisé en octobre 2010. Bâti en pierre de Kersanton, l’intérieur est composé de plaques d’opaline bleutées.
Il faut gravir ses 397 marches, pour venir le découvrir, d’avril à octobre.
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LE STIFF
Situé sur l’Île d’Ouessant, le Stiff est le plus vieux phare de Bretagne et fait parti d’un plus anciens de France. Sur les directives de l’architecte Vauban, le phare fût édifié en 1695. Il avait pour rôle de protéger le port de guerre de Brest. Avec sa tour défensive, il servira de phare en 1700.
D’avril à septembre, venez le visiter.
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